"Si Jésus veut que l'on continue de compter le temps à son nom, qu'il descende du ciel me le demander"
"La boue jusqu'aux genoux, cachés dans des trous gelés, nous nous étions empêtré dans une guerre de positions qui ne semblait pas trouver de fin"
"On peut difficilement déclarer blanche une paix sur autant de morts,... Mais va pour la paix"
"Cette paix ne signifiera pas la fin des combats pour très longtemps et aucun traité ne pourra jamais ôter l’ambition du cœur des hommes"
" Le seul véritable ennemi de l'EQUI, c'est le Conflit."
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 Histoire de la Maison Djin

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Sitisis Djin
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Histoire de la Maison Djin Empty
MessageSujet: Histoire de la Maison Djin   Histoire de la Maison Djin I_icon_minitimeMar 12 Déc - 6:30


Histoire de la Maison Djin

Les débuts : Inconnu - 770

Alors que la famille Djin vivait en Égypte depuis des générations sans faire trop de vague, se contentant de survivre sans s'attirer les foudres des autres familles de la région, un tournant fut pris vers l'an 680 lorsque le jeune héritier de la famille, Amenâa Djin commença à montrer des talents de rêveurs hors du commun. Face à la puissance de son fils et à la pression des guerres de royaumes, le chef de la famille fut contraint de céder sa place à Amenâa alors seulement âgé de 17 ans. A ce moment-là, la famille, qui ne possède qu'une petite ville égyptienne, a bien trop souffert de la troisième guerre de la Fracture et leurs moyens sont limités. Cependant, ce fut la puissance brute de leur nouveau chef qui leur permit seulement vingt-trois ans après, lorsque le pacte de la mer rouge est signé et que les différents grands royaumes deviennent officiels, de posséder une grosse partie de l'ancienne Égypte. Malgré leur montée en puissance phénoménale, ils restèrent contraints de jurer allégeance à la famille rêveuse principale d'Hachram, les Aboudabi.

En 703, lorsque la paix revient enfin dans le monde, Amenâa est loin d'être satisfait par la situation et s'il a porté allégeance aux Aboudabi, sa soif de conquête n'a pas diminuée et sa puissance personnelle ne fait que grandir. Il mène alors une politique de militarisation excessive pendant de long mois où la satisfaction de son peuple diminue grandement. Ceux-ci, bien contents d'être enfin en paix, sentent bien que leur dirigeant n'a pas l'intention d'en rester là. Ce ne fut qu'à la fin de l'année 703 que Diounout Djin, sœur d'Amenâa, met fin au règne de son frère en l'empoisonnant à un banquet familial. Si la nouvelle se répand rapidement à travers le pays, rares sont ceux qui décidèrent de s'opposer à cet acte ou à la nouvelle dirigeante. Diounout fait alors preuve d'une politique plus douce et plus sournoise en réduisant les effectifs de son armée et en investissant grandement dans le commerce et les relations diplomatiques.

Durant 67 ans, Diounout fut la source de nombreux progrès dans le territoire Djin qui à défaut de connaitre une expansion de territoire, s'enrichit comme jamais auparavant. Désormais appréciée par les autres familles de la région, les Djins commencent enfin à montrer qu'ils sont capables de faire preuve de noblesse. Cet ère fut d’ailleurs la plus longue période de paix de toute l’histoire de la famille Djin. A la fin de sa vie Diounout fut considérée comme une reine auprès des siens malgré que l'allégeance de sa famille fût toujours officiellement envers les Aboudabi. Le Palais qu'elle créa au Caire, dans l'ancienne capitale de l’Égypte pré-fracturienne, reflétait parfaitement tout son intérêt pour les arts et la culture des apparences.



L'hérésie des héritiers : 770 - 827

Cependant comme toute bonne chose a une fin, son règne s'achève en 770 à sa mort entrainant alors une grande guerre de succession à travers ses cinq héritiers et un de ses cousins qui avait su tirer son épingle du jeu malgré qu'il ne fût pas directement apte à reprendre sa place. La guerre qu'on appellera alors "L'hérésie des héritiers" dura plusieurs dizaines d'années où chacun des prétendants n'osait pas réellement lancer ses troupes contre les siens.  Aucun d'entre eux n'avait jamais connu la guerre et ils se contentèrent donc de lever des armées, d'envoyer des assassins ou de faire quelques batailles peu mémorables. Cette guerre, qui ressemblait plus à une période de grande tension qu'à une véritable guerre, avait l'avantage de faire peu de victime et d'entrainer le potentiel futur dirigeant à ce qui allait l'attendre. Personne ne voulait s'avouer vaincu et personne n'osait réellement engager le combat, la guerre ne s'arrêta donc jamais réellement.

Elle était d'ailleurs toujours officiellement en cours lorsqu'en 827, soit 57 ans après le début de la guerre, commença ce que l'on appela plus tard, la guerre des Mille Royaumes. Bien trop préoccupés par leurs conflits internes, les Djins furent surpris par une vague de révoltes à travers toute la planète. Des grands pourparlers fut alors organisé entre les différents prétendants où une trêve fut acceptée ainsi qu'une décision commune de prendre les armes dans ce conflit pour étendre leur territoire.


La Guerre des Milles Royaumes

1 - Débuts difficiles : 827 - 879

20 ans après, alors que la famille Djin commence à prendre de plus en plus de territoire et de soumettre d'autres maisons mineures, elle s'heurte toujours à la puissance démesurée de la famille Aboudabi qui les contient sans grande difficulté. A ce moment-là, la guerre de succession semble déjà bien terminée, Méketrê et sa sœur, Nakht Djin, les deux ainés des descendants de Diounout décident de se marier malgré leur lien de parenté et les autres prétendants leur jurent alors allégeance. Voyant que les affrontements qu’ils tenaient contre la famille royale n’allaient pas dans leur sens et que les maisons mineures voisines risquaient d’en profiter, le duo prépara une rencontre avec Ibn Assad Aboudabi, le tout nouveau dirigeant du royaume d'Hachram. Cette rencontre aboutira à un traité, demandant la réduction des effectifs de l'armée des Djins, leur restitution de certains territoires libyens et soudanais en échange d'un pardon officiel pour leur participation à la guerre des Mille Royaumes.

En 847, la famille Djin retourne donc au Caire avec l'amère déception de leur guerre perdue. Méketrê et Nakht suivirent alors un mouvement nationaliste qui s'élevait à travers la planète. Si les religions Islamistes et Chrétiennes avaient toujours une influence très importante, une nouvelle religion commençait à se développer à travers le Caire et les villes avoisinantes. Inspiré de la croyance polythéiste de l'Egypte antique et des différents cultes qui existèrent dans la région, celle-ci parut particulièrement séduisante aux yeux du couple dirigeant. Ils décidèrent alors de déclarer cette religion comme croyance officielle de la région. Les autres croyances restaient libres et personne ne fut exécuté pour irrespect de cette religion, mais l'éducation était progressivement dominée par celle-ci.

En 878, alors que le couple dirigeant cédait leur place à leur fils ainé, les territoires qu'ils avaient précédemment conquis décidèrent qu'ils ne voulaient pas en rester là et lancèrent un assaut contre les Djins. Ptah Djin, le nouveau dirigeant déploie alors les rares troupes en sa possession pour contrer l'invasion sur son territoire. Il envoie alors un messager à Addis-Abeba pour requérir l'aide du roi qui lui ait refusée. Il est donc contraint de combattre avec peu de troupes sur deux fronts différents, mais la faiblesse de ses ennemis lui facilite légèrement la tâche.


 La Guerre des Milles Royaumes

2 - Prise de pouvoir : 879 - 886

Considérant que la faiblesse de son armée n'est due qu'au traité fait avec les Aboudabi et que ceux-ci se refusent à venir les aider, il décide l'année d'après, au printemps de l'an 879, de débloquer de larges sommes d'argent pour engager la guilde des faucheuses, capable de faire ce que ses armées ne peuvent, éliminer leur plus grand concurrent. Ce fut ainsi que Ibn Assad Aboudabi décéda. Au même moment, l'armée de Ptah assiège la capitale. Désemparé, l'héritier Aboudabi décide de céder son trône à la famille Djin. Le lendemain, malgré que tout le monde soit au courant du contrat d'assassinat signé directement par Ptah, celui-ci est déclaré Roi d'Hachram. La famille Aboudabi dépossédé de ses terres devient une famille mineure.

Malgré la position de pouvoir dans laquelle il se trouve, Ptah n'est pas inconscient des ennemis qu'il vient de se faire et que ses anciens concurrents comptent bien en profiter pour lui prendre des terres. Il prend alors le contrôle de l'armée présente dans la ville et envoie ses propres troupes défendre l'Égypte où sa sœur cadette est nommée gouvernante de la région. L’arrivée des troupes sauve véritablement la mise aux Djins qui commençaient à être submergés par les troupes Libyennes, Israéliennes et Jordaniennes.

Les soutiens à la famille royale se font très rares, chacune des familles importantes du territoire d’Hachram préférant développer leur propre nation. Le temps de la Floraison des Nations n’épargna personne et la place de roi n’avait plus qu’une portée symbolique au grand dam de Ptah qui n’avait pas vraiment prévu que sa nouvelle position n’allait que lui apporter plus de complications. Son règne fut d’ailleurs de courte durée puisqu’il décéda en 886 d’une maladie inconnue, soit 7 ans seulement après son couronnement.


La Guerre des Milles Royaumes

3 - Développements diverses : 886 - 2598

Sa fille ainée reprit alors le trône avec une approche bien plus violente et efficace que son père. N’hésitant pas à dépenser sans compter les ressources de sa famille, ainsi que la trésorerie royale, elle agrandit son armée dans l’objectif de dominer par la force les autres familles. En quelques mois seulement, les centaines hommes de Ptah devinrent vite obsolètes face aux milliers de soldats qui remplirent les rangs de la famille royale. Devenant ainsi la plus grande force militaire du royaume, l’armée pacifia totalement l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte, faisant des exemples particulièrement impressionnant de ceux qui cherchaient encore à se révolter. Des exécutions publiques étaient fréquentes, tandis que certaines maisons nobles étaient totalement éradiquées, de leurs chefs jusqu’aux nourrissons.

Cela ne fut cependant pas suffisant clore la guerre des Milles Royaumes dans cette partie du monde. Après plus d’un siècle de guerre, le royaume d’Hachram récupéra une stabilité politique, mais à part la population civile et la famille royale, personne ne semblait réellement vouloir faire la paix. La situation n’évolua alors plus vraiment pendant des décennies. Les familles mineures continuaient de s’affronter pour récupérer pouvoirs et territoires, tandis que les Djins se contentaient de s’assurer de la pérennité des leurs.

Vers l’an 1100, la religion égyptienne, officialisée par Méketrê et Nakht en 847, redevient au centre de l’attention de la famille royale. Rahotep Djin (1075-1143) décide de favoriser l’implantation de cette religion à travers le royaume. Il y voit, à travers les promesses de résurrection dans l’au-delà, un moyen de propagande lui permettant de convaincre sa population de combattre pour lui. Il pousse également le clergé à le considérer comme l’étaient les Pharaons antiques, un Dieu sur Terre. Évidemment, cela ne fut pas vraiment à la hauteur de ses espérances, la population n’était pas prête à accepter n’importe quoi, surtout que le néo-animisme avait déjà bien commencé à s’implanter. Il posa néanmoins les bases d’une vision plus théocratique du pouvoir qui fut ainsi reprit par l’ensemble de ses descendants.

Avec le temps, la religion évolua en incluant des éléments culturels et religieux des habitants du territoire et gagnait aussi en influence grâce aux efforts de la famille royale. L’unification de croyance à travers tout le royaume était une cause perdue, malgré les grands mélanges de population qui suivirent la première fracture, les cultures des différentes régions restaient trop différentes les unes des autres. Des versions différentes de la même religion étaient donc instruites un peu partout, les missionnaires et apôtres s’occupant, lorsqu’on leur en laissait la possibilité, de l’éducation de la jeunesse. La guerre restait tout de même un frein important pour la propagation religieuse et celle-ci semblait ne jamais s’arrêter.

L’an 1511 marqua la fin de la ‘’Floraison des Nations’’, ce qui ne signifiait malheureusement pas la fin de la guerre puisque cela marquait également le début du ‘’Temps des Soumissions’’. Les maisons nobles s’étaient formées partout sur la planète et après des années de guerre, celles restantes avaient réussies à s’installer pour de bon sur leur territoire. Pour le royaume d’Hachram, c’était également le cas, l’ensemble du territoire du royaume avait fini par être découpé et partagé entre les différentes maison le composant.

Le ‘’Temps des Soumissions’’ portait bien son nom car les grands royaumes savaient bien que s’ils voulaient la paix, ils allaient devoir abdiquer ou soumettre les maisons dans leur territoire. Évidemment, personne ne choisit la première solution et la guerre continua. Du côté d’Hachram, la famille Djin chercha tout d’abord à trouver des alliés, faisant de large promesse à quiconque acceptant de les aider. Il ne s’agissait cependant pas d’une simple guerre, l’annihilation n’était pas un résultat plaisant et la soumission volontaire restait toujours la meilleure solution.

Comme partout, cela prit du temps, plus d’un millénaire de guerre avec une intensité variable. Tandis que les siècles passaient, le monde évoluait petit à petit, s’habituant de plus en plus à sa nouvelle condition, aux conflits, aux combats de rêveurs et aux différentes créatures qui peuplaient le monde depuis la fracture.

Aux alentours de l’an 2150, alors que le royaume essayait toujours d’unir son territoire et que la religion officielle se développait toujours petit à petit, le roi révolutionna totalement la politique du gouvernement et la mode de vie des habitants. Passionné par les mathématiques et les écrits préfracturiens sur la finance, il donna au royaume un axe de développement qui perdurera bien longtemps après son règne. L’économie revint ainsi au centre du mode de vie de chacun. Il créa de nombreuses banques et favorisa de nombreux investissements en puissant dans les réserves monétaires de la famille royale. Sans toucher au système de caste qui s’était implanté avec le temps, il encouragea les maisons au faible potentiel rêveur de se démarquer en s’enrichissant et de s’attirer ainsi la faveur des dieux. La population qui était jusqu’alors développée autour du niveau de contrôle du flux vit alors s’élever avec le temps une bourgeoisie civile qui acceptait de participer aux financements des guerres en échange de faveurs économiques, sociales et juridiques. Le développement économique du royaume était directement accompagné de taxes et impôts religieux qui renflouaient les caisses de la famille royale et de son institution religieuse. Ce fut cet apport économique qui lui permit de gagner progressivement cette guerre interminable.


La Guerre des Milles Royaumes

4 - Une Royauté problématique : 2598 - 2636

En l’an 2598, la guerre est devenue quasiment normale, bien que tout le monde soit familier avec le concept de paix, certains commencent à douter de sa possibilité. Les écrits comptant les anciennes périodes de paix se font rares et l’idée même d’une réconciliation entre les maisons semble plus utopique qu’autre chose. Pourtant, la guerre progresse en faveur des royaumes et certains spécialistes n’hésitent pas à affirmer que celle-ci touche à son terme. Ce fut donc dans ce contexte qu’entra au pouvoir Ramsès XVIII après la mort mystérieuse de sa mère. Alors âgé de vingt ans, il est très marqué par la mort de sa mère avec laquelle il était particulièrement proche. Peu de temps après, ses frères sont exécutés par l'armée royale et ses sœurs sont exilées de la capitale et exclues de la haute sphère politique d'Hachram. Persuadé que la mort de sa mère n’a rien de naturel et qu’il était le prochain sur la liste, il instaura un climat de suspicion à travers tout le royaume. Utilisant le clergé comme police politique, il fit développer un important réseau de surveillance et n’hésitait pas à faire enfermer ou exécuter n’importe qui sur la simple base de suspicions.

L’opinion publique pour le roi chuta drastiquement, ruinant presque 1500 ans d’efforts religieux et politique pour la maintenir à bon niveau. Heureusement, son règne fut de courte durée puisqu’il fut assassiné mystérieusement en 2602. Sa femme, Mainah bint Kalib al-Baghdadi, anciennement membre d’une éminente famille irakienne, venait tout juste de donner naissance à l’héritier. Elle devint alors reine régente, gardant le réseau de surveillance de son mari tout en cherchant à remonter dans l’estime du peuple.

Elle resta donc régente jusqu’à ce que son fils eût l’âge de prendre officiellement le pouvoir, en 2614. Khâba Djin, 1er du nom, devient donc Roi d’Hachram à l’âge de 12 ans. Guidé par sa mère, il se contente d’obéir à cette dernière qui l’incite à continuer son œuvre. Ainsi la surveillance de la population et des familles concurrentes reste toujours une priorité. La reconquête du cœur des habitants devient alors bien plus secondaire, ceux-ci commençant progressivement à douter du bienfondé de l’origine divin du pouvoir politique. En quelques années, l’ordre religieux est transformé de l’intérieur en se militarisant. L’éducation religieuse devient une formation militaire d’endoctrinement, transformant certains jeunes enfants sélectionnés en fonction de leur potentiel en fanatiques religieux.


La Guerre des Milles Royaumes

4 - La fin (enfin) : 2636 - 2666

En 2636, la population s’impatiente et regrette l’époque où la guerre et le désert étaient les seuls choses à craindre. Pendant l’été, alors la crue du Nil a lieu comme chaque année, le Roi annonce à la surprise générale la naissance de sa fille. Ce fut véritablement une surprise car le Roi n’avait pas d’épouse et que les enfants royaux nés en dehors du mariage étaient toujours ignorés ou tués. Cependant, il affirma qu’Isis en personne avait traversé la Terre depuis le monde des morts pour lui apporter cet enfant censé apporter la paix et la lumière au monde des hommes. Le monde connut alors cette jeune fille sous le nom de Sitisis, la fille d’Isis.

En 2655, Sitisis, alors âgée de 19 ans, participe au pèlerinage jusqu’aux pyramides de Gizeh. Le Roi Khâba y fit alors un discours traditionnel à l’ensemble de la population venu participer au pèlerinage. Il est cependant interrompu rapidement par sa fille qui lui tranche la tête devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. Face à une garde personnelle embarrassée et un public profondément choqué, elle saisit la tête de son père avant de prononcer un discours promettant des changements profonds et surtout, une paix future, rappelant ainsi la supposée raison de son existence sur Terre.

Malgré la violence de cet acte, le mépris de la population pour les derniers dirigeants joua en faveurs de la nouvelle reine qui s’attela directement à la tâche qu’elle s’était fixée. L’éducation religieuse reprit sa forme originelle, le recrutement des enfants s’arrêta, la conscription également et des orphelinats tenus par le clergé poussèrent un peu partout. La surveillance de la population devint plus habituelle et moins contraignante. Elle se présenta à de nombreuses cérémonies religieuses tout en participant activement à la vie politique et économique du royaume. Elle organisa de nombreuses rencontres avec les différentes familles majeures de son territoire dans le but de trouver des accords de paix, hésitant pas à marcher personnellement au combat avec ses troupes lorsque le besoin s’en faisait sentir. Elle montra ainsi une activité qu’aucun dirigeant d’Hachram n’avait fait preuve depuis des siècles.

La conjoncture politique lui fut particulièrement favorable avec l’arrivée en 2660 du cracheur d’étoile en Europe qui régla une guerre en l’espace d’un instant, marquant ainsi les esprits du monde entier et favorisant ainsi les mouvements pacifistes. Quatre ans après, le royaume d’Hachram était pratiquement unifié, les maisons mineures ayant fini par accepter la place qui était la leur. Sitisis fut alors convié au 1er Congrès des Éminences de Parisis. Après plusieurs mois de négociation, un traité de paix mondiale fut signé et le code de Ban fut instauré, les maisons mineures devant ainsi les bannerets des maisons majeures. Lorsqu’elle revint dans son palais, Sitisis ne manqua pas de célébrer cette paix avec sa population, n’oubliant pas de leur rappeler que cela faisait partie de ses promesses et qu’elle n’avait pas l’intention de s’arrêter là.

Deux ans après, tandis que l’économie mondiale et la population cherchent encore à se remettre d’un changement si brusque de fonctionnement après 1839 années de guerre, le royaume d’Hachram et la famille Djin à sa tête se portent bien. Cependant, personne ne se fait d’illusion, cette paix ne signifiera pas la fin des combats pour très longtemps et aucun traité ne pourra jamais ôter l’ambition du cœur des hommes.

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